Le gouvernement congolais, à travers le ministère de l’Economie nationale, a alloué un fonds au profit de la Société congolaise des industries de raffinage (SOCIR).
Ce fonds a permis à cette entreprise détenue à 50% par l’Etat congolais de relancer la réhabilitation des
remorqueurs Kinimi et Castor, qui étaient en panne, et d’obtenir par location un tanker (bateau-citerne). Un coup de pouce qui a garantit la continuité de l’approvisionnement de la zone Ouest en produits pétroliers.
Le 17 septembre, le vice-Premier ministre chargé de l’Economie nationale, Mukoko Samba, a visité les installations de la Socir à Muanda (Kongo Central), question de s’assurer que tout va bien désormais après cet appui gouvernemental.
Tour à tour, Mukoko Samba a notamment visité la Jetée (port pétrolier), le laboratoire d’analyses des
produits pétroliers, les ateliers mécaniques spécialisés dans la réparation des moteurs, le parc de réservoirs ainsi que le dépôt de la SOGAZ.
Capacité de stockage de 185 millions de litres
« Je suis venu voir et apprendre. C’est bien
de parcourir les rapports qui tombent sur mon bureau, mais c’est mieux d’observer sur le terrain. », a-t-il déclaré, soulignant le « rôle capital » que joue la Socir pour éviter toute rupture d’approvisionnement.
La société a une capacité de stockage de 185 millions de litres destinée à la consommation nationale.
Franck Beaussard, l’administrateur directeur général de la SOCIR, a salué la « solution pragmatique » du patron de l’Economie nationale face à la croissance des volumes à manipuler dans la voie d’approvisionnement de la zone Ouest.
Il a indiqué que la SOCIR envisage notamment le développement de la filière GPL (gaz de pétrole liquéfié), avec un doublement des capacités de stockage, l’acquisition d’une barge dédiée et de moyens de transport terrestre propres.
Des avancées accomplies dans l’écosystème petrolier depuis l’arrivée de Mukoko Samba n’a pas non plus laissé indifférent Franck Beaussard. Ce dernier a salué le règlement des pertes et manques à gagner (PMAG) antérieurs au 1er janvier 2025. Une mesure qui, dit-il, a contribué à l’assainissement des comptes et à la consolidation de la confiance entre l’État et les opérateurs pétroliers.
Des réformes dans la lutte contre la fraude et la contrebande, la baisse des prix à la pompe et
l’assainissement macroéconomique ont fait grimper la demande en produits pétroliers qui est passée de 50.555 m³ à plus de 85.000 m³ dans la zone Ouest.
Infos.cd