Lors d’une conférence de presse organisée ce dimanche en son siège, la Voix des Sans Voix pour les droits de l’Homme (VSV) a déclaré suivre de près la crise qui secoue la chambre basse du Parlement.
Dans la déclaration lue par Pierre Serge Ntumba, directeur exécutif adjoint, cette ONG « s’interroge sur son opportunité ( cfr les pétitions) par rapport au moment choisi avec l’agression de la RD Congo suivie de l’occupation des villes de Goma et de Bukavu depuis plusieurs mois »
En outre, la VSV espère ardemment « que la crise politique à l’Assemblée nationale ne relèguera pas au second plan la situation dans l’Est du pays et l’amélioration du social des Congolais »
S’adressant aux députés nationaux mis en cause par leurs collègues, la VSV les invite à tirer les leçons des reproches formulés contre eux, afin de se corriger s’ils bénéficiaient de la clémence de l’hémicycle. Dans le cas contraire, si leur déchéance était confirmée, la VSV leur demande de privilégier l’intérêt supérieur de la République en continuant à apporter leur contribution pour un meilleur fonctionnement de l’Assemblée nationale.
Cinq membres du bureau de l’Assemblée nationale, sur les sept qu’il compte, sont visés par une pétition. Il s’agit de Vital Kamerhe, président ; Jacques Djoli, rapporteur ; Dominique Munongo Inamizi, rapporteur adjoint ; Chimène Polipoli, questeur ; et Grâce Neema, questeur adjoint. Le week-end dernier, une commission spéciale et temporaire a auditionné aussi bien les députés pétitionnaires que les membres du bureau concernés par des pétitions. Les conclusions de leurs travaux sont attendues dans les prochains jours.
Jevic Ebondo