La République démocratique du Congo va bientôt disposer d’une Politique nationale de formation professionnelle, un document stratégique qui n’a jamais été élaboré dans ce secteur.
Le 24 septembre, au bout d’un atelier technique de deux jours à Kinshasa, les différentes parties prenantes ont signé l’Acte de validation de la Politique nationale de formation professionnelle en RDC 2025 – 2034. Ces experts sont venus des ministères sectoriels (Education, Emploi et Travail, Affaires sociales), de la présidence de la République, de la Primature, ainsi que des organismes partenaires techniques et financiers notamment la FEC la COPEMECO, l’INPP, ONEM ou l’Enabel, l’Agence belge de développement.
Ce document stratégique est structuré autour de plusieurs axes prioritaires dont l’amélioration de l’offre de formation, l’appui à l’insertion professionnelle des apprenants, le partenariat public – privé incluant les mécanismes de concertation entre tous les acteurs de l’écosystème de formation. Il met aussi l’accent sur la gouvernance comme cadre règlementaire adapté à la formation. Après sa validation, un comité de suivi restreint sera mis place pour s’assurer de sa finalisation définitive.
« On ne peut pas piloter le développement sans booster la formation professionnelle. Pourquoi devons-nous passer 21 ans pour produire un médecin, un ingénieur ? », s’est interrogé Marcel Kanda, Coordonnateur national au Secrétariat national pour le renforcement des capacités (SENAREC).
De son côté, la représentante du groupe inter-bailleurs et de l’Agence belge de Développement (ENABEL), Mme Katrien Spruyt, s’est félicité de l’accomplissement heureux de ces travaux en faveur des jeunes congolais. Travaux lancés la veille par le ministre d’Etat à la formation professionnelle, Marc Ekila Likombo qui n’avait pas manqué d’exprimer son regret d’avoir hérité d’un ministère qui ne disposait pas de document de politique sectoriel.
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