Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) traverse une crise sociale majeure, ses agents et cadres cumulant près de 28 mois d’arriérés de salaire. Cette situation qualifiée d’« invivable » affecte profondément les familles des employés, avec des enfants déscolarisés et privés de soins de santé.
Bruno Mbolison, vice-président en charge de l’administration, appelle le Gouvernement à trouver rapidement une solution durable. Il insiste sur le fait que le bon fonctionnement du CSAC est crucial pour la régulation du paysage médiatique congolais. « Il est impensable qu’un organe d’appui à la démocratie fonctionne sans moyens ni motivation pour ses agents », a-t-il souligné.
À cela s’ajoute l’inapplication du nouveau barème salarial, validé depuis juillet 2023 par le ministère du Budget, qui contribue à l’aggravation de la situation.
Cephas Kabamba