Une question d’actualité a été adressée mercredi au ministre de la Santé, Hygiène et Prévention, Roger Kamba, au sujet des interventions chirurgicales de type BBL (Brazilian Butt Lift). L’initiative est du député nationale Guy Mafuta.
Ces opérations, consistant notamment à transférer de la graisse à des fins d’augmentation fessière, suscitent de vives inquiétudes dans l’opinion publique en raison des risques sanitaires qu’elles comportent et du manque apparent de régulation dans leur pratique.
Dans la correspondance adressée au ministre, l’auteur de la question souhaite obtenir des éclaircissements concernant ces opérations.
« Les officines dont question sont-elles agréées et contrôlées par le ministère de la Santé ? Qu’en est-il du plateau technique requis pour ce genre d’interventions ? Quelles sont les qualifications et expertises exigées des médecins ou chirurgiens qui procèdent à ces opérations ? Quels sont les préalables médicaux et psychologiques imposés aux patientes avant toute opération de ce type, afin d’assurer leur sécurité et leur consentement éclairé ? »
Et d’ajouter :
« Quelles mesures de maîtrise du risque le ministère a-t-il mises en place pour prévenir les complications graves, y compris les décès, liés à ces pratiques ? Enfin, quelles actions de contrôle, d’évaluation et de sanction sont engagées à l’encontre des centres non autorisés ou ne respectant pas les standards médicaux requis ? »
Sur les réseaux sociaux, de plus en plus de personnes, souvent des femmes se présentant comme médecins, font la promotion de ces interventions esthétiques dont le coût peut dépasser les 1 000 dollars, malgré les alertes répétées sur les complications parfois graves qu’elles peuvent entraîner.
Jevic Ebondo






