Le Comité local des droits de l’homme (CLDH) de l’ONG la Voix des Sans Voix (VSV) pour les droits de l’Homme a tenu mardi 19 novembre une campagne de sensibilisation dans la commune de Makala. Au cœur de cet échange qui a réuni des habitants et habitantes de quelques quartiers de la commune de Makala, la question de la salubrité.
L’orateur du jour, le maître Macaire Bilobi, dans une approche participative et pédagogique, a expliqué aux participants ce qu’ils doivent entendre par « droit à l’environnement ». Il a appelé la population de Makala à devenir actrice de la salubrité, rappelant que la saleté dans cette commune semble devenir endémique.

« Ici à Makala, il n’y a pas un pas sans saleté. La situation préoccupe de plus en plus les habitants. Nous estimons qu’un changement de comportement collectif est désormais indispensable pour améliorer le cadre de vie », a-t-il déclaré.
Cette sensibilisation a poussé quelques participants à prendre des engagements concrets. C’est le cas de Nestorine Mukonda qui s’est engagée à mener une sensibilisation autour d’elle :

« Chez nous à Makala, il y a des gens qui continuent à jeter les immondices dans les caniveaux nouvellement construits. Cela crée des inondations après la pluie. Voilà pourquoi, dans mon environnement, je prends la résolution de sensibiliser les mamans de mettre fin à cette pratique. »
Pour sa part, Kayuka Ferdinand, chef de rue sur l’avenue Mbumbu, a invité les autorités à doter la population des outils nécessaires pour assainir efficacement la commune de Makala.

Le coordonnateur du comité local de la VSV, Joseph Bilobi, a rappelé que cette activité s’inscrit dans le cadre de la promotion et la protection des droits humains, afin de garantir une vie digne pour tous. Elle a été organisée en partenariat avec la structure Diakonia et l’ambassade de Suède.
Jevic Ebondo






