L’archevêque de Kinshasa était face aux jeunes de l’église catholique réunis ce dimanche à l’esplanade du Palais du peuple.
A l’occasion de la journée diocésaine des jeunes, Fridolin Ambongo a vanté l’initiative du Pacte social pour la paix et le bien-vivre en RDC et dans la région des Grands Lacs. Et de prévenir :
« Toute autre initiative qui se limite aux arrangements entre politiciens, sans prendre en compte les causes profondes de la misère de notre peuple, est vouée à l’échec et provoquera d’autres crises si ne nous rassemblons pas ensembe le peuple congolais autour d’une table pour vider leurs sacs ».
Pour le prélat catholique, cette initiative se veut un projet de réconciliation, d’unité et de paix, car elle prendra en compte les avis de chaque acteur de cette crise et des forces vives de la RDC. Elle entend aborder la crise en profondeur et s’attaquer aux causes réelles.
Le 15 novembre, Kinshasa et l’AFC/ M23
ont signé un accord-cadre de paix sous la médiation du Qatar. Mais au niveau local, un dialogue national proposé par les églisescatholique et protestante est suspendu à la décision de Félix Tshisekedi.
Selon le porte-parole de la Conférence épiscopale nationale du Congo, Mgr Donatien N’shole qui s’exprimait à TV5 Monde, un cadre bilatéral réduit à un face-à-face gouvernement–M23 enverrait un signal négatif.
« Ce serait décourager les opposants politiques qui n’ont pas pris les armes », estime-t-il, appelant à rompre avec les négociations passées, « régies par des agendas politiques ».
Jevic Ebondo






