Dans son grand oral prononcé lundi devant la représentation nationale, Félix Tshisekedi n’a pas zappé les réalités de la ville de Kinshasa. Il a évoqué le problème des embouteillages qui, selon lui, « épuisent nos familles, freinent la productivité, renchérissent le coût de la vie ».
Pour Tshisekedi, cette situation affecte l’image de la capitale et n’est plus un gêne urbain mais plutôt un « défi national de gouvernance ». Elle appelle à des mesures urgentes, coordonnées et courageuses.
« La capitale ne doit pas continuer à grandir sans une planification ni un pilotage à la hauteur de son poids démographique et économique », a-t-il insisté.
En plus des embouteillages, Tshisekedi a révélé aussi « la question de l’insalubrité, l’obstruction des caniveaux, la mauvaise gestion des déchets, la pression croissante dans des quartiers densément peuplés exposant nos populations à des risques sanitaires et environnementaux inacceptables ».
À la veille de son discours, soit le dimanche, une pluie s’est abattue sur la ville de Kinshasa. Elle a provoqué des inondations dans certains coins de la ville, une situation devenue récurrente à Kinshasa, causée le plus souvent par les constructions anarchiques et le manque de curage régulier des caniveaux.
Jevic Ebondo






