Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, Cuso International a poursuivi sa tournée ce jeudi à l’Université protestante du Congo (UPC), où une centaine d’étudiants de l’Université protestante du Congo (UPC) ont pris conscience des dangers que représentent les violences basées sur le genre à l’ère du numérique.
Dans l’auditoire de M1 Sciences Économiques, Noella Kizubanata, coopérante volontaire en entrepreneuriat au sein du Projet Talents Pluriels, a expliqué les différentes formes que ces violences peuvent prendre et a présenté les 16 types de violences basées sur le genre notamment le deepfake, harcèlement et violences liées à l’identité du genre.
« Nous avons montré comment ces violences se manifestent sur les réseaux sociaux, comment s’en protéger, et comment dénoncer les auteurs tout en préservant ses données personnelles », a-t-elle précisé.
La discussion a également abordé la responsabilité collective, notamment celle des jeunes hommes, souvent premiers diffuseurs d’images intimes ou auteurs de chantages numériques. Les étudiants ont été invités à réfléchir avant de partager des contenus sensibles et à soutenir leurs camarades victimes.

Pour Tegra Bitesobia, étudiant en master 1, la séance a été un moment de prise de conscience sur l’importance de protéger les femmes et de respecter la vie privée.
« Cette sensibilisation m’a rappelé l’importance de protéger les femmes, surtout face à la publication de leurs images. Nous devons tous prendre nos responsabilités pour ne pas nuire à l’image et à la réputation de quelqu’un, chaque image, chaque donnée personnelle est un droit qu’il faut respecter », a-t-il déclaré.
Les étudiantes ont de leur côté été informées de l’existence de cadres légaux protégeant leurs droits numériques, ainsi que des procédures pour dénoncer toute forme de chantage ou de diffusion non consentie d’images.
Cette initiative de Cuso International s’inscrit dans une série d’activités visant à responsabiliser la jeunesse face aux violences numériques, tout en promouvant une culture du respect, de la solidarité et de la protection des droits fondamentaux.
Yvette Ditshima






