Le ministère de l’Environnement, Développement durable et Nouvelle économie du climat (MEDD-NEC), à travers sa Direction du développement durable (DDD), a organisé ce samedi à Kinshasa, avec l’appui technique et financier du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), une réunion technique d’orientation sur l’utilisation des outils de collecte de données dans le cadre de l’élaboration du 7e Rapport national sur la biodiversité (7RNB) de la République démocratique du Congo.
Cette rencontre visait à garantir une compréhension commune et une utilisation harmonisée des outils de collecte de données nécessaires à la production de ce rapport stratégique, exigé dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique (CDB). Plus spécifiquement, il s’est agi de présenter le cadre global et le calendrier opérationnel du 7RNB, d’expliquer la structure et l’utilisation des outils élaborés par groupes thématiques, de clarifier les rôles des acteurs impliqués et d’identifier les besoins d’appui pour une mise en œuvre efficace du processus.
La réunion a réuni un large éventail de parties prenantes, notamment des institutions publiques, des institutions de recherche, des organisations de la société civile environnementale, des représentants du secteur privé ainsi que des partenaires techniques et financiers. Les échanges ont porté sur l’utilisation cohérente des outils et sur les mécanismes de collecte, de validation et de transmission des données.
Représentant le secrétaire général à l’Environnement, la directrice-cheffe de service du Développement durable au MEDD-NEC, Mitonga Kasulu Danely, a rappelé l’importance de ce processus pour le pays.
« La République démocratique du Congo, en tant que Partie à la Convention sur la diversité biologique, prépare son 7e Rapport national sur la biodiversité. Il s’agit d’un ensemble d’outils de collecte de données développés par groupes thématiques et validés afin de faciliter la compilation des informations provenant des institutions publiques, des institutions de recherche, de la société civile environnementale, du secteur privé ainsi que des partenaires techniques et financiers », a-t-elle expliqué.
De son côté, le point focal national de la Convention sur la diversité biologique, Nicky Kingunia, s’est montré optimiste quant au respect du calendrier, malgré les contraintes.
« Nous restons confiants de pouvoir déposer le 7e Rapport national d’ici février 2026, en dépit des contraintes liées au temps, au financement et à l’accès à certaines zones sous occupation des rebelles du M23 », a-t-il indiqué.
La réunion a été marquée par des présentations techniques sur le processus d’élaboration du 7RNB et la méthodologie de collecte des données, des démonstrations pratiques de l’utilisation des outils (fiches de collecte par thématique, rapports thématiques, matrices d’indicateurs de suivi) ainsi que des échanges interactifs permettant aux participants de mieux s’approprier les instruments mis à leur disposition.
Dieumerci Diaka






