L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a annoncé l’enlèvement de son vice-président fédéral de Goma, Kakule Kibindo, par des éléments armés de l’AFC/M23.
Dans un communiqué parvenu à Infos.cd, le parti présidentiel indique que son cadre a été enlevé dimanche dernier et exige « sans délai ni condition aucune la libération immédiate et inconditionnelle » de ce dernier.
Pour l’UDPS, cet acte constitue « une violation grave et manifeste des droits humains », notamment du droit à la liberté, à la sécurité individuelle, ainsi qu’à la liberté d’expression et d’opinion politique, garantis par la Constitution de la République démocratique du Congo et les instruments juridiques internationaux ratifiés par le pays.
La formation politique du « Sphinx de Limete » dénonce également avec fermeté les enlèvements de ses membres vers des destinations inconnues, ainsi que les exécutions sommaires de civils innocents enregistrées lors de l’occupation de la ville d’Uvira par l’armée rwandaise et ses supplétifs de l’AFC/M23.
Dans une déclaration rendue publique en avril dernier, le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, avait déjà fustigé ce qu’il qualifiait de « politique d’acharnement » contre les membres de son parti. Il avait alors interpellé la communauté internationale, l’exhortant à prendre toutes les dispositions nécessaires afin de garantir les droits et libertés des citoyens congolais vivant dans les zones sous contrôle des rebelles de l’AFC/M23.
Jevic Ebondo






