Sur les 71 questions orales introduites par les députés nationaux lors de la session parlementaire de mars 2022, seules 14 ont été envoyées au bureau d’études de l’Assemblée nationale, révèle un rapport publié ce vendredi par la Dynamique de contrôle citoyen des activités des représentants du peuple en RDC (DYCARP).
Des 14 questions orales traitées par le bureau d’études, poursuit le même rapport, 8 ont été déclarées recevables et une seule a été débattue en plénière à la Chambre basse du parlement, représentant ainsi 1,4% de taux de réalisation.
A la publication de ce rapport a été associée une conférence-débat à laquelle des députés ont été confrontés au public.
Ce dernier, dans leur majorité, ont interprété les résultats du rapport de la DYCARP comme la preuve que les députés nationaux ne travaillent pas à la hauteur de ce qu’ils gagnent. Allusion faite à leurs émoluments estimés par certains à 21 000 dollars par mois.
« La population pense que nous travaillons très peu et comme l’actualité le dit, en dessous de que nous gagnons. C’est faux. Nous travaillons beaucoup. Il faut le dire et le préciser. Mais, nous ne travaillons pas à la hauteur des attentes. Il y a beaucoup de matières mais nous saurons pas les traiter dans une même session », a tenté de rétabli le député FCC André Tambwe.
Cette conférence-débat, ténue à la paroisse Notre-Dame de Fatima, a été organisée sous le thème : « Quel engagement citoyen pour une redevabilité parlementaire envers le souverain primaire ».
Elle a été tenue avec le concours de l’Institut supérieur d’études parlementaires (ISEP).
Yvette Ditshima