La problématique de la crise de carburant que traverse Kinshasa depuis lundi, a été traitée lors du dernier Conseil des ministres.
Le président de la République, qui a dirigé vendredi par visioconférence cette réunion hebdomadaire de l’exécutif, a enjoint à son gouvernement de « nettoyer sans complaisance la structure des prix et ce, dans le plus bref délai ».
Cet ordre fait partie d’une série d’actions décidées par le chef de l’Etat. Les autres actions consistent notamment à :
– renforcer le rôle moteur de la société pétrolière nationale dans la sécurité des approvisionnements du pays ;
– remettre la Société congolaise des industries de raffinage (SOCIR) dans sa fonction première de raffinage de pétrole brut lourd et léger ;
– requalifier les fonctions et la gestion du stock stratégique et du stock de sécurité.
« Le stock stratégique devrait être reconstitué en nature et garantir un approvisionnement du marché national pendant au moins 60 jours lors d’une période de crise comme celle en cours », a insisté Félix Tshisekedi.
Selon le compte-rendu fait par Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, ces différentes actions vont permettre de « réduire la pression sur les finances publiques et sur les revenus d’entreprises, tout en garantissant la disponibilité du carburant aux consommateurs à la pompe ».
Bien avant la tenue du Conseil des ministres, le ministre des Hydrocarbures a annoncé le même vendredi le retour à la normale dans la distribution du carburant à Kinshasa.
LOI