La situation est relativement revenue à la normale dans les stations-service de Kinshasa cette semaine, a constaté INFOS.CD
La capitale congolaise a durement été frappée par une pénurie d’essence toute la semaine dernière. Une situation à l’origine de la spéculation des prix du transport en commun par les chauffeurs.
Lundi et mardi, toutes les stations visitées par INFOS.CD ont fonctionné quasi normalement. On était loin de longues files d’attente de la semaine de dernière. Le cas de la station Total de Rond-point Mandela [Photo lundi 12 septembre]
« Nous avons éprouvé moult difficultés pour servir nos clients. Nous rentrions parfois tard et fatigués. Heureusement que la SEP a rapidement joué son rôle. Maintenant, nous pouvons rester des minutes sans pour autant servir un client parce que tout le monde a son carburant », témoignage Clarisse Masiala, pompiste à la station Ariana sur ex-24 Novembre, à la Gombe.
Dans cette station, comme partout ailleurs, le prix du carburant n’a pas changé. Bien que certains opérateurs du secteur appellent à la révision à la hausse de la structure des prix.
« Nous attendons un Arrêté pour fixer le nouveau prix du carburant. Entre-temps, nous gardons le prix habituel 1 litre à près de 2 500 francs », a assuré Trésor Ngolo de la station Total à la Place Nelson Mandela.
Autant que les pompistes, les chauffeurs ont salué la disponibilité en quantité suffisante du carburant dans les stations-services.
« Je croyais trouver la même situation. Curieusement, non. Il y a du calme et pas d’embouteillages. La bonne chose, ce qu’il n’y a pas hausse de prix », a déclaré un chauffeur de taxi.
Cependant, les prix de transport en commun, dans certains coins de Kinshasa, ont flambé. Et, les éléments de la police en tenue non apparents interpellent des chauffeurs qui jouent à la surenchère.
Chaly Sunda