La campagne des 16 jours d’activisme contre les violences faites à la femme et à la jeune fille a été lancée ce vendredi à l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa par le ministère du Genre, Famille et Enfant en collaboration avec le département des femmes de l’organisation des Nations-Unies.
C’est Gisèle Ndaya, ministre du Genre, Famille et Enfant qui a donné le go de la campagne.
Lors de son allocution, la ministre a indexé le Rwanda d’être à la base des violences sexuelles que subissent les femmes et les jeunes filles dans la partie Est de la RDC suite à la situation de guerre.
Les violations les plus graves et les plus importantes contre les femmes sont commises dans des zones de conflit en RDC où le viol est utilisé comme arme de guerre.
« Homme, Femme, posons ensemble chaque jour un acte pour éradiquer les violences faites aux femmes et aux jeunes filles ». C’est le thème choisi pour cette année en RDC pour ces seize jours d’activisme.
Par ailleurs, la ministre a évoqué quelques avancées considérables enregistrées en RDC pour en arriver à mettre fin aux violences sexuelles féminines. Ces avancées concernent notamment l’amélioration du cadre juridique enrichi par la Loi sur la protection de l’enfant, la Loi portant modalités d’application sur les droits de la femme et de la parité ainsi que la modification du Code de la famille.
Les femmes de la société civile ont exigé la fin de la guerre et le retrait du M23 du sol Congolais.
Aussi, la création d’un tribunal pénal pour condamner les crimes de guerre, la levée de l’« embargo » contre la RDC sur l’achat des armes.
La campagne des 16 jours d’activisme va se clôturer le 10 décembre prochain, jour de la célébration de la journée internationale des droits de l’homme.
Chaly Sunda