Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Denis Kadima, a ouvert mardi l’atelier national de validation du glossaire électoral en langue des signes congolaise.
Cet atelier organisé en partenariat avec la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES) a pour objectif d’adapter la langue des signes congolaise au langage électoral afin de permettre aux personnes sourdes et malentendants de comprendre et suivre le processus électoral.
« Cela en vue d’une meilleure adhésion de la catégorie des congolais que vous représentez », a déclaré Denis Kadima aux représentants de la communauté des sourdes et malentendants venus des 4 coins du pays.
Il a également annoncé qu’avec l’appui technique de l’IFES, les outils de communication seront produits pour permettre à cette catégorie des personnes de mieux appréhender le processus électoral en cours.
Prise en compte d’autres catégories des personnes vivant avec handicap
La ministre déléguée en charge des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables, Irène Esambo Diata, a appelé la Ceni à la mettre en place des mesures et procédures spécifiques pour faciliter le vote des personnes vivant avec handicap.
Elle a fait savoir que les personnes vivant avec handicap ne forment pas une famille uniforme avec les mêmes besoins et les mêmes réponses à donner.
« Il y en a qui ont des problèmes d’accessibilité physique, il y en a qui ont des problèmes de communication ».
Irène Esambo a salué l’initiative de la CENI et de l’IFES qui, selon elle, permet de mettre fin à la question de la langue qui, autre fois, était une grande barrière pour l’implication de cette catégorie des personnes au processus électoral.
Djo Kabika