Des fleurs pour Denis Kadima et toute son équipe de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Elles viennent de l’Union européenne, dans une déclaration de son Conseil signée le 7 juillet.
« L’UE prend note du travail mené de manière soutenue par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) », peut-on lire dans le document de son haut représentant.
Le 30 juin dernier, le président Denis Kadima avait reçu les opposants Martin Fayulu, Delly Sesanga, Matata Ponyo et un représentant de Moïse Katumbi pour essayer d’applanir les divergences sur le processus électoral. Si les deux parties se sont mis d’accord sur le fait d’afficher les listes des électeurs, la demande de l’opposition d’un nouvel audit du fichier par un organisme international qualifié est restée suspendue sur la décision de la plénière de la CENI. Une décision attendue ce vendredi.
Le 3 juillet, c’est Adolphe Muzito, un autre candidat déclaré à la présidentielle, qui a émis des doutes sur la tenue du délai constitutionnel, après sa rencontre avec Denis Kadima.
Pour l’UE, il convient de répondre aux « critiques et des préoccupations exprimées par les partis politiques d’opposition et les organisations de la société civile ». Elle invite la CENI et toutes les parties prenantes à travailler ensemble pour tenir des élections « pleinement inclusives, libres, transparentes et pacifiques, qui sont essentielles pour la consolidation de la démocratie et de la stabilité en RDC ».
Au moment où les dernières manifestations de l’opposition ont été réprimées à part le meeting du 25 juin, l’UE appelle les autorités congolaises à garantir la liberté d’expression, des médias, de réunion, d’association et de mouvement.
« Tout usage excessif ou disproportionné de la force en réponse à des manifestations pacifiques ou à des détentions arbitraires est incompatible avec cette exigence ».
Socrate Nsimba