Prévues pour ce vendredi, les élections législatives nationales et provinciales n’ont pas eu lieu à Masimanimba, dans la province du Kwilu tel que cela a été annoncé, initialement, il dans le calendrier réaménagé de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
La société civile de ce territoire monte au créneau et exige que la CENI publie, sans tarder, un nouveau calendrier.
« Nous exprimons nos sincères regrets à l’égard de la CENI et du gouvernement congolais pour le goût amer qu’ils ont donné à la population de Masimanimba sur le retard du processus électoral et non respect du calendrier. Nous demandons à la CENI d’éclairer l’opinion nationale et internationale sur ce qui se passe réellement. Et quelle serait la suite pour Masimanimba et Yakoma? », a déclaré Emmanuel Nakahosa, secrétaire de la société civile de Masimanimba qui annonce, par ailleurs, des actions de grande envergure dans les jours à venir.
« Nous demandons la réorganisation de ces élections dans un meilleur délai. La société civile de Masimanimba mutualise la force avec la structure des jeunes indépendants du Kwilu et nous projetons plusieurs activités pour l’organisation des manifestations populaires dans tous les territoires du Kwilu les jours à venir », a-t-il ajouté.
Ces élections qui devaient avoir lieu le 28 avril dernier, ont été renvoyées ce vendredi 12 juillet. Ce, après l’annulation en janvier dernier, de l’élection de certains candidats et de toutes les élections après des cas avérés de fraude, corruption, d’actes de vandalisme et de violences lors des scrutins du 20 décembre l’année dernière.
Il lieu d’indiquer que les agents de la CENI Masimanimba inculpés dans le cadre de ces élections ont été relâchés par la justice, au motif qu’il n’y avait pas des preuves confirmant leur implication dans la fraude, corruption et vandalisme. « Pourquoi a-t-on donc annulé ces élections? », s’est interrogé la semaine dernière un acteur politique et leader de Masimanimba.
Giscard Havril Mane






