Ancien secrétaire exécutif de la Ligue des jeunes de l’UDPS, Juan Ted Beleshay, a annoncé, mercredi au cours d’une conférence de presse dans son QG à Masina, sa candidature à la députation nationale dans la circonscription de la Tshangu à Kinshasa.
Inspecteur général des finances, cet expert comptable a mis en pause sa carrière de fonctionnaire de l’État après un « constat implacable » de la situation « critique » de cette partie de Kinshasa.
Beleshay a déploré le manque de vision des députés des mandatures précédentes « qui n’ont pas su voir le potentiel de la jeunesse [de Tshangu] et ne lui ont pas offert les opportunités qu’elle mérite».
Pour Beleshay, la jeunesse de ce district de Kinshasa, dont il se propose comme « défenseur », est aujourd’hui « sacrifiée, désœuvrée et livrée à elle-même ».
« Ils n’ont pas su défendre non plus les besoins pourtant évidents en investissements et en services publics. Tshangu manque d’eau, d’électricité, d’infrastructures routières, d’écoles et de centres de santé. Tshangu connaît une insécurité chronique causée par une situation sociale catastrophique », a-t-il fait remarquer.
Il espère faire « cesser » ce cycle avec des représentants en mesure de véritablement porter la voix de Tshangu et peser politiquement pour le changement.
« J’entends continuer mon combat de la bonne gouvernance et de lutter contre les antivaleurs dans la gestion publique. À cet effet, je veillerai au strict et rigoureux contrôle parlementaire du gouvernement et je militerai pour l’adoption de la loi créant un paquet financier dédié à lutter efficacement contre les crimes et délits économiques », a-t-il promis.
Une fois élu député national, Ted Beleshay prévoit de plaider pour 4 mesures prioritaires: la mise en application du plan d’urbanisation de Tshangu, la construction des écoles, centres de santé, bibliothèques et un centre d’informatique, le soutien aux étudiants défavorisés; et l’accompagnement des femmes commerçantes en leur facilitant l’accès aux crédits de microfinance.
Cadre de l’UDPS, Beleshay a également appelé à un deuxième mandat pour Félix Tshisekedi afin de lui permettre de consolider les « acquis de la bonne gouvernance déclenchés par l’IGF, sous son autorité et leadership politique ». Cette consolidation passe, selon Beleshay, par «une majorité parlementaire afin qu’il puisse mettre en œuvre des réformes».
Yvette Ditshima