Marie-Josée Ifoku Mputa Mpunga a officiellement déposé son dossier de candidature pour la présidentielle, ce jeudi au bureau de la CENI.
Elle devient ainsi la seule femme, jusqu’alors, à briguer la magistrature suprême en prévision des joutes électorales de décembre prochain.
En 2018, Ifoku était la seule femme en lice aux côtés de 20 hommes. Elle n’avait pu mieux faire que de récolter 27.313 votes en sa faveur, soit 0,15% du suffrage exprimé, selon les chiffres de la CENI.
Cinq ans plus tard, Marie-Josée Ifoku se repositionne dans la course avec son idéologie : « la kombolisation ».
Celle-ci consiste à « rompre avec le système de prédation que subissent les populations de la RDC, confrontées à des turbulences politiques, des conflits tribaux et une mauvaise gestion des affaires publiques ».
« Il est impérieux de passer à un autre système de valeurs et de gouvernance, afin d’atteindre la renaissance de la RDC. Ce qui exige de savoir s’arrêter pour réfléchir, créer une cohésion nationale, fondre nos egos dans l’intérêt supérieur de la nation, agir ensemble, conjuguer nos efforts et se préparer à poser les jalons d’un nouveau Congo, car notre salut ne viendra que de nous-mêmes », a-t-elle déclaré après l’enregistrement de sa candidature.
Bien qu’engagée dans le processus électoral, Ifoku et son parti, Alliance des élites pour un nouveau Congo (AéNC), préconisent la transition avec Félix Tshisekedi, dans le but, selon elle, d’entreprendre des réformes institutionnelles nécessaires à la construction d’une nouvelle République .
Yvette Ditshima