Le porte-parole du gouvernement est revenu mardi sur les arrêts de la Cour constitutionnelle relatifs aux contentieux des candidatures pour la présidentielle, rendus la veille.
Pour Patrick Muyaya, les arrêts de la Cour constitutionnelle ont prouvé que l’opposition s’est « une nouvelle fois de plus trompée sur son analyse » de l’inclusivité du processus électoral actuel, marqué par des « préjugés » des opposants qui « sont allés jusqu’à penser que l’Union sacrée utiliserait la justice pour bloquer les candidatures de certains ».
Un débat de « périphérie » selon Muyaya qui invite l’opposition à migrer vers les débats de fond face aux faits.
« C’était de l’agitation et des procès d’intention. L’opposition prépare plus la contestation que les élections », a constaté Muyaya.
Il a ensuite relevé la complexité de l’organisation des scrutins dans un pays aux dimensions continentales qui implique plusieurs contraintes « connues des opposants ».
Il juge « illusoire » de penser à des élections « parfaites à 1000% » face aux difficultés inhérentes à la réalité congolaise.
Muyaya a également attaqué l’argument sur le flou autour du financement des élections, brandi dans la déclaration signée par 7 candidats à la présidentielle : Fayulu, Sesanga, Katumbi, Ifoku, Mukwege, Kikuni et Diongo.
« Nous sommes dans le possible et ils sont l’impossible », a-t-il rétorqué.
Dans leur déclaration, les opposants avaient notamment exigé une rencontre avec le président de la CENI pour laquelle Muyaya a souhaité la tenue « au moment venu ».
Yvette Ditshima