Les huit sièges de la ville de Kinshasa au Sénat seront disputés par 171 candidats, retenus dans la liste provisoire publiée vendredi soir par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Sur les 8 sénateurs de Kinshasa de la législature passée, seuls deux se sont alignés à nouveau : Patrick Lubala et Valentin Gerengo, élus en 2019 respectivement sur les listes ADRP de François Rubota et MLC de Jean-Pierre Bemba. Cette fois-ci, ils s’en vont en indépendants.
Pour le reste, de nouvelles têtes se placent dans les starting-blocks pour un siège à la Chambre haute du parlement congolais. Toutefois, le plateau semble très relevé, au vu des profils des uns et des autres. Parmi les prétendants figurent notamment le gouverneur et vice-gouverneur sortants de la ville.
Si Gentiny Ngobila s’est affranchi du label ACP pour postuler en indépendant, Gecoco Mulumba ira dans la bataille avec l’étiquette UDPS/ Tshisekedi.
Sur cette même liste du parti présidentiel figurent également Remy Masamba, Michel Ablavi Eboma, le député provincial Micke Kabasele et même Augustin Kabuya.
L’informateur et candidat annoncé au poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale a pour premier suppléant Roger Tshisekedi, grand-frère du Chef de l’Etat.
Deux membres du gouvernement Sama Lukonde sont également en lice. Il s’agit de la ministre de la Justice, Rose Mutombo, et du vice-ministre des Mines, Godard Motemona. Invalidé aux législatives nationales, Charles Mbutamuntu brigue également le Sénat. Godé Mpoyi, ancien président de l’Assemblée provinciale devenu député national, est également en course.
Il aura entre autre adversaire son collègue pasteur, Jean-Oscar Kiziamina. Diomi Ndongala, Adam Bombole, Paul Kasembele, Yves Kisombe, Marie-Ange Lukiana, Jean Kamisendu, Jean-Jacques Mutuale ou encore Fiyou Ndodoboni sont également candidats.
Les 48 députés provinciaux de Kinshasa auront la lourde charge de désigner, le 22 avril prochain, les 8 représentants de la capitale au Sénat.
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