Le chef de l’Etat a regretté lors de la réunion du Conseil des ministres vendredi, l’attitude de la justice.
Il a chargé la ministre de tutelle à proposer des solutions rapides pour mettre fin à des « décisions judiciaires hasardeuses ».
Félix Tshisekedi a ainsi rappelé le rôle pivot que joue la justice dans l’architecture institutionnelle du pays pour le renforcement de la gouvernance publique et de l’Etat de droit.
« Il revient de constater que loin de se relever de ses faiblesses, pour l’instant, notre justice va encore mal, s’invitant sur le banc des accusés à la grande incompréhension et désolation de notre peuple. Chaque jour, dans tous les coins du pays, le peuple assiste abasourdi scandaleusement à des actes ou des comportements de certaines acteurs judiciaires ainsi qu’à des actions ou décisions judiciaires à la limite du hasard et de la théâtralisation de celle-ci, creusant davantage la méfiance la plus légendaire entre le peuple et la justice », a-t-il regretté.
Le président de la République a précisé que le Conseil supérieur de la magistrature devrait se mobiliser pour relever efficacement les défis de la régulation administrative et disciplinaire de la magistrature concernant le dysfonctionnement relevé par la justice pénale, civile ou administrative.
L’instauration de l’État de droit est pourtant une promesse phare du mandat du président Félix-Antoine Tshisekedi.
Yvette Ditshima