Geneviève Aline Engbe a déposé une plainte contre inconnu à la police criminelle après son enlèvement le 4 août dans un taxi, dans la commune de la Gombe.
Celle qui est coordonnatrice adjointe de l’Union des journalistes pour les droits de l’homme (UJDH) et aussi porte-parole de l’Association des victimes de la guerre des 6 jours à Kisangani raconte que ses bourreaux lui ont demandé d’arrêter ses prises de parole contre le pouvoir et son activisme sous peine de s’en prendre à sa famille.
« Quelques temps après avoir fouillé mon téléphone, il [un des kidnappeurs] me lance des avertissements : » tu dois arrêter avec tes prises de parole déplacées contre le pouvoir, ton militantisme et également arrêter les démarches avec ton association des victimes… » », raconte-t-elle.
Et d’ajouter : « Il me fait par la suite savoir que cet enlèvement était un avertissement et que si je continuais avec mes actions, mes enfants et ma famille en paieraient cette fois-là les prix ».
Des cas d’enlèvements à bord des taxis sont fréquents à Kinshasa. L’objectif des kidnappeurs a toujours été de dépouiller leurs victimes.
Mais pour le cas de la journaliste Geneviève Aline Engbe, on lui a ravi aucun bien matériel. Son téléphone lui a été même restitué avant d’être relâchée quelques minutes après.
Socrate Nsimba