Le compte X (ex-Twitter) du journaliste Stanis Bujakera, incarcéré à la prison centrale de Makala, va désormais être animé en mode service minimum.
Plus de deux mois sans les « informations certifiées » de Stanis Bujakera, c’est toute une éternité.
Ainsi, ce lundi 20 novembre, son équipe a annoncé la reprise des activités du compte du journaliste congolais le plus suivi sur X (ex-Twitter ).
« Puisque l’actualité l’exige, nous reprenons avec la publication des informations sur ce compte dès ce mardi. Il s’agit d’un service minimum en attendant le retour que nous espérons imminent de Stanis Bujakera Tshiamala, injustement détenu à la prison centrale de Makala pour avoir fait son travail », peut-on lire sur son compte qui cumule 556 280 abonnés.
#RDC: Puisque l'actualité l'exige, nous reprenons avec la publication des informations sur ce compte dès ce mardi. Il s'agit d'un service minimum en attendant le retour que nous espérons imminent de Stanis Bujakera Tshiamala, injustement détenu à la prison centrale de Makala pour…
— Stanis Bujakera Tshiamala (@StanysBujakera) November 20, 2023
Une nouvelle accueillie avec grande satisfaction par des internautes.
« L’homme aux informations certifiées, tu nous manques », a commenté Richard Salumu, complété par Emmanuel Salumu : « Le professionnalisme de ce monsieur manque le pays pendant ce moment crucial ».
« Nous lui envoyons nos encouragements. Nous avons essayé de nous abonner ailleurs pour les infos, mais la dextérité de Stany y en a pas ailleurs. Liberté pour lui ! », réclame Matthieu Kayoka.
La liberté ? C’est depuis plus de deux mois que Stanis Bujakera en est privé. Il a été arrêté le 8 septembre et est depuis incarcéré à la prison centrale de Makala. Le procureur le poursuit notamment pour « propagation de faux bruits », « fabrication et diffusion de faux documents ».
Il s’agit d’une note interne attribuée à l’Agence nationale de renseignements (ANR), laquelle remet en question les renseignements militaires dans l’assassinat de Chérubin Okende mi-juillet. La note a fait l’objet d’un article non signé publié sur le site de Jeune Afrique le 31 août.
La rédaction