Le président de l’Assemblée générale des Nations unies, Csaba Kőrösi, a décerné jeudi le prix des droits de l’homme de l’ONU 2023 à six lauréats dont la Congolaise Julienne Lusenge du Fonds pour les femmes congolaises.
La militante congolaise, Julienne Lusenge a été reconnue pour sa contribution constante aux droits des femmes en RDC depuis plus de 40 ans, en permettant aux femmes de prendre le contrôle de leur vie et d’influencer leurs propres communautés.
L’ONU reconnaît une « leader, artisane de la paix, militante des droits humains et ardente défenseure ».
Aussi, salue-t-elle son engagement dans la prévention et la réduction des violences sexuelles et sexistes, le renforcement de la participation et du leadership des femmes dans la consolidation de la paix, l’engagement politique et la société civile.
Les lauréats proviennent de tous les continents. Ils ont été choisis par un comité spécial parmi plus de 400 candidatures reçues des États membres du système des Nations Unies et de la société civile.
Les cinq autres récipiendaires sont l’éducateur communautaire et activiste Urugayen Julio Pereyra, le Centre des droits de l’homme « Viasna » du Bélarus, le Centre d’études sur les droits de l’homme d’Amman en Jordanie ainsi que la Coalition mondiale des organisations de la société civile, des peuples autochtones, des mouvements sociaux et des communautés locales.
La cérémonie de remise du Prix 2023 aura lieu au Siège des Nations Unies à New York en décembre 2023, dans le cadre des activités de commémoration de la Journée des droits de l’homme.
Le Prix, créé par l’Assemblée générale en 1966, a été décerné pour la première fois en 1968 lors de ce que l’on appelle aujourd’hui la Journée des droits de l’homme, le 10 décembre. Il est décerné tous les cinq ans pour « des réalisations exceptionnelles dans le domaine des droits de l’homme ».
Parmi les précédents lauréats du Prix figurent Jimmy Carter, Nelson Mandela, le Dr Denis Mukwege, Eleanor Roosevelt, Malala Yusafzai et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Djo Kabika






