Nommé à la tête de l’Inspection Générale des Finances (IGF) depuis le mois de juillet de l’année 2020, Jules Alingete Key avait reçu du Président Félix Tshisekedi plusieurs missions pour l’accroissement des recettes financières en République Démocratique du Congo.
À ce titre, cet économiste avéré a été appelé à mettre en place de nouvelles stratégies afin d’aboutir à des conclusions satisfaisantes et appropriées en suivant le cap tracé par Chef de l’État congolais.
En effet, quelques temps après sa nomination, Jules Alingete avait rappelé que son combat sera axé essentiellement sur la lutte contre les « malversations financières, les détournements et la corruption dans les finances publiques ». Des propos qui l’ont d’ailleurs poussé à reconnaître que son travail ne sera pas facile au vu des réalités en face, et ce, tenant compte des personnes puissantes contre qui sa patrouille financière doit mener le combat anti corruption.
C’est partant de cette envie de réussir son pari lancé que ce dernier s’est lancé dans un travail rigoureux pour faire avancer les choses malgré toutes les difficultés qui peuvent entraver son action.
Depuis l’avènement de Jules Alingete, l’Inspection générale des finances a changé de visage. « Le gendarme des finances » en RDC est au coeur des révélations de tentatives de détournement et des détournements au terme de ses contrôles de gestion. Un travail combien bénéfique pour améliorer les recettes publiques afin de donner à l’Etat les moyens de sa politique.
Jules Alingete, l’homme qui fait peur
Si hier l’IGF était empêchée de remplir complètement ses missions pour des raisons évidentes, les lignes ont bougé avec l’équipe Jules Alingete. Ce dernier a renforcé son action et sa visibilité.
A ce jour, toutes les institutions et entreprises de l’Etat qui bénéficient des fonds publics ne peuvent plus se passer du contrôle des inspecteurs de l’IGF.
Grâce au travail abattu par l’IGF, la justice s’est saisie de plusieurs rapports pour ester en justice prédateurs des finances publiques. Qu’il s’agisse des mandataires, des agents et cadres de l’administration publique.
*L’IGF de Jules et les résultats qui parlent*
Tenez. Contrairement aux faibles recettes tournant souvent entre 300 à 380 millions de dollars américains jadis, Jules Alingete n’a pas attendu longtemps pour puiser dans sa stratégie afin de barrer la route au coulage des recettes publiques. Comme il l’a lui-même témoigné lors d’une interview accordée à l’Agence France Presse (AFP) : « il n’y a aucun mois où le trésor public a réalisé moins de 500 millions de dollars de recettes ». Un bilan à mettre à son actif.
Sans lui prêter les ailes d’un Saint, il ya lieu de reconnaître que les performances du Gouvernement Sama Lukonde ont également bénéficié des conseils pratiques de ce digne fils du pays qui n’est animé que de l’esprit républicain pour un Congo prospère.
La République Démocratique du Congo est aujourd’hui revêtue de sa plus belle robe au point de regagner la confiance des.grandes institutions dont la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI) ainsi que d’autres partenaires techniques et financiers fiables à travers le monde.
D’après les sources de l’IGF, les régies financières du pays de Félix Tshisekedi avaient réalisé, pour le seul mois d’octobre 2021, les « 5 milliards qui ont en outre permis l’octroi de 2 autres milliards de dollars américains en matière de recettes, y compris des ressources extérieures de 1,5 milliards de dollars américains ».
A en croire le patron de l’IGF, à échéance d’octobre 2021 le budget de l’Etat de l’année en cours « était déjà un carton plein ». Un record jamais réalisé avant le Gouvernement Sama Lukonde.
Tirant profit de ces efforts, le pays de Jules Alignete devrait réaliser 8 milliards de dollars américains d’ici fin décembre 2021 au lieu des prévisions annuelles de 7 milliards USD. Un exploit dans l’histoire des finances publiques de la RDC, notamment en présentant un collectif budgétaire dans le sens de la hausse.
De ce fait, les observateurs avertis continuent à jeter des fleurs à ce vaillant gardien de la bonne gouvernance des finances publiques au niveau national pour son sens de l’engagement sans faille.
Guillaume Mavudila