Après la publication de l’édition 2021 de l’« Indice de Perception de la Corruption » (IPC), du mardi 25 janvier 2022, l’Agence de Prévention et de la Lutte contre la Corruption (APLC), s’est félicitée pour les avancées significatives faisant reculer la corruption en République Démocratique du Congo dans le nouveau classement.
Dans sa publication, l’IPC a classé la RDC à la 169ème place sur 180 pays du monde, soit une place de plus gagnée durant l’année 2021.
En effet, ce message a été bien accueilli par l’APLC, alors une structure attachée à la Présidence de la République référencée d’ailleurs en matière de lutte contre la corruption au niveau national.
L’APLC dit saisir cette opportunité pour assoir davantage une nouvelle politique qui devra continuer à prêter main forte au Président de la République, Félix Tshisekedi, qui tient à éradiquer le phénomène lié au détournement des fonds dans les différentes institutions de l’État.
« Cet Indice de Perception de la Corruption (IPC 2021) conforte l’Agence de Prévention et de la Lutte contre la Corruption sur la pertinence et la nécessité de la mise en œuvre effective de la Stratégie de Lutte contre la Corruption 2022-2026 pour relever le défi de la lutte contre la Corruption », a indiqué la Conseillère en Communication de l’APLC, Chouna Lomponda.
Et de poursuivre que celle-ci passe dorénavant à la « vitesse supérieure » par ses actions dans le cadre de ses missions en vertu de l’article 2 de l’ordonnance qui sont de « définir et de mettre en œuvre tous les programmes permettant de détecter les agissements susceptibles d’être considérés comme relevant de la corruption ou d’une infraction y assimilée, de mener des études et de diligenter des enquêtes avec l’assistance des OPJ, de provoquer des poursuites ».
Rappelons que l’Indice de Perception de la Corruption est issu de l’Organisation Non Gouvernementale « Transparency International ».
Elle s’occupe de la classification des pays, se servant de tous les actes qui touchent à la corruption tant au niveau des acteurs politiques que des gestionnaires des administrations publiques, tout en s’appuyant sur les sources dignes telles que la Banque Mondiale (BM) et les organismes internationaux.
Guillaume Mavudila