La présidence de la République Démocratique du Congo a affirmé que les enquêtes menées jusque-là sur le dossier du coup d’État raté accusent des « indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale ». Des indices dits sérieux qui, selon elle, ne donnent pas matière à d’autres considérations du type tribal, clanique ou régional.
C’est le Porte-parole du Chef de l’État, Tharcisse Kasongo Mwema, qui l’a annoncé, le mardi 8 février 2022, sur les antennes de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC).
Le Conseiller spécial du Chef de l’État, François Beya, a été interpellé et est jusque-là gardé dans les locaux de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) pour des enquêtes y afférentes.
En effet, Tharcisse Kasongo Mwema souligne que les « enquêtes se poursuivent et les investigations s’effectuent à différents niveaux ».
Contre toute attente, la présidence dit suivre le dossier de près et invite par la même occasion la population congolaise à la « vigilance et à éviter de donner du crédit aux spéculations diffusées par des personnes mal intentionnées dans les médias et sur les réseaux sociaux ».
« Aucune tentative de déstabilisation de nos institutions démocratiques ne sera tolérée. La population doit garder son calme et vaquer calmement à ses occupations », a-t-il conclu dans son message.
Guillaume Mavudila