Le procès contre l’ancien conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité, poursuivi pour « complot » et outrage au président de la République, a repris ce vendredi devant une nouvelle composition des juges.
La première équipe, récusée par la défense a été remplacée par la Haute cour militaire.
La nouvelle composition, constituée de trois juges militaires, a repris l’affaire.
Elle a tenu sa première audience, consacrée à la lecture des procès-verbaux des séances antérieures.
Séance tenante, ces procès-verbaux ont été contestés par les avocats de la défense. Ces derniers ont sollicité la reprise ab ovo (dès le commencement) de l’instruction.
En réaction, les nouveaux juges ont rejeté la demande de la défense et se sont engagés à approfondir le dossier pour fonder leur propre conviction.
Par ailleurs, François Beya, par le biais de ses avocats, a introduit une nouvelle demande de liberté provisoire.
Pour convaincre les juges, il a fait accompagner sa requête des pièces médicales établies par trois médecins du secteur public. La Cour a promis de répondre dans le meilleur délai.
La prochaine audience est programmée pour le mardi 9 août prochain à Makala. En attendant, la Cour espère recevoir les requêtes des autres prévenus en liberté provisoire.
LOI