En présence du secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, les gouvernements congolais et rwandais ont signé, ce vendredi à Washington, une déclaration des principes dans le cadre d’une solution au conflit qui oppose les deux pays.
À cette cérémonie solennelle, Kinshasa et Kigali avaient dépêché leurs chefs de diplomatie respectifs, Thérèse Kayikwamba Wagner et Olivier Nduhungirehe. Le secrétaire d’État adjoint, Christopher Landau, le conseiller principal pour l’Afrique, Massad Boulos, et l’ambassadeur Troy Fitrell ont également pris part à la signature.
Après s’être mis d’accord sur les principes, notamment le respect de la souveraineté de chacun, les deux parties ont une semaine pour s’accorder sur les termes d’un projet d’accord de paix. À l’issue de la rencontre de ce vendredi, Rubio a annoncé que le Rwanda et la République démocratique du Congo se sont donné jusqu’au vendredi 2 mai 2025 pour ce faire.
L’accord prôné par Washington « s’appuie sur les efforts de l’Union africaine et d’autres dirigeants régionaux ». L’administration Trump qui a pris le conflit à-bras-le-corps entend tracer « la voie vers la paix, la stabilité et le développement économique intégré dans l’est de la RDC ». Pour Washington, la paix est le prix à payer pour « permettre à la région d’atteindre son plein potentiel ».
Ces derniers jours, les initiatives de paix semblent avoir subi un boost. En parallèle de Washington, Doha a réussi à placer le gouvernement congolais et le mouvement Alliance fleuve Congo (AFC) sur la même table mercredi. Ces derniers ont signé une déclaration commune. La première également depuis le début de la crise.
Djesany Sundi