La capitale congolaise a été au cœur des préoccupations du président Félix Tshisekedi lors du Conseil des ministres tenue vendredi.
Le chef de l’État a proposé trois mesures pour l’assainissement de Kinshasa, qui n’arrive toujours pas à rayonner.
Félix Tshisekedi a ainsi instruit le vice-premier ministre de l’Intérieur, ainsi que le ministre délégué près le ministère de l’Urbanisme et Habitat chargé de la politique de la ville, de « responsabiliser chaque niveau de gouvernance locale, du bourgmestre au chef d’avenue, pour faire respecter la discipline de propreté. »
En plus, ces ministres sectoriels devraient « redynamiser la brigade de salubrité, la doter de moyens humains, matériels et juridiques. »
Mais aussi « lancer une réflexion sur la création d’une unité spécialisée ayant pour mission prioritaire de débarrasser les avenues de Kinshasa des véhicules abandonnés et des épaves inutilement stationnées. »
Par ailleurs, ces propositions suscitent d’une part des interrogations sur le rôle clé du Régie d’assainissement de Kinshasa (RASKIN), organisme public chargé de la salubrité urbaine à Kinshasa et elles surviennent alors que l’insalubrité reste l’un des principaux défis de la capitale. En effet Kinshasa produit quotidiennement près de 10 000 tonnes de déchets, dont une part importante de plastique. Mais ces déchets ne sont pas adéquatement gérés.
Jevic Ebondo