Les députés nationaux ont examiné mardi le Projet de Loi portant reddition des comptes de l’exercice clos 2021.
Visiblement pas satisfaite de l’intervention de la vice-ministre des Finances, O’Neige N’sele Mimpa, la plénière lui a accordé 48 heures pour répondre aux préoccupations des élus nationaux.
« Le budget rectifié du pouvoir central pour l’exercice 2021, qui a été arrêté en équilibre entre les prévisions des recettes et les dépenses à hauteur de CDF 16.621,58 milliards, a connu un taux d’exécution de 96,6%. Les dépenses ayant été exécutées à un taux supérieur par rapport à celui des recettes, il en découle un déficit de CDF 332.080, 90 milliards », a détaillé la vice-ministre dans son exposé.
Il y a eu, de son avis, des points positifs et négatifs dans l’exécution de ce budget.
Comme points positifs, elle a notamment cité le relèvement substantiel des réalisations du budget du pouvoir central de l’exercice 2021 qui sont passées de CDF 10.299,38 milliards à CDF 15.728,98 milliards en 2021 soit un accroissement de 52,72%.
« L’autre point positif est la réalisation d’une manière générale des assignations des recettes par les régies financières. En effet, sur une prévision totale de CDF 10.736,82 milliards, les régies financières ont réalisé des recettes de CDF 11.624, 40 milliards soit 108% comparativement aux realisations de 2020 qui se situaient à 6.967,68, celles de 2021 traduisent un accroissement de 66,83% », a souligné O’Neige N’sele Mimpa.
Elle a en plus épinglé la performance réalisée par la DGI en 2020 et 2021 dans la mobilisation des recettes fiscales de 51 à 53,71 %.
DM