Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, a lancé ce vendredi 15 septembre la session ordinaire de septembre 2023.
Cette session, essentiellement budgétaire, va permettre aux députés de voter la loi de finances de l’exercice 2024 et la loi sur la reddition des comptes 2022. Ce sera surtout « la plus courte » de la législature, prévient Christophe Mboso. Question de permettre aux députés de s’engager dans le processus électoral avec le début de la campagne prévue en novembre prochain.
Débuté en 2019, cette législature aura été renversante, du point de vue politique.
La majorité parlementaire, détenue au sortir des dernières élections par le Front commun pour le Congo (FCC, coalition de Joseph Kabila) a été reconsidérée début 2021, balançant en faveur de Félix Tshisekedi et son Union sacrée nouvellement créée pour isoler son prédécesseur.
Un scénario inédit depuis le début de la Troisième République.
Cette reconsidération de la majorité en pleine législature, critiquée par le camp de l’ancien président de la République comme une violation de la Constitution, a eu comme, entre autres conséquences, le changement des bureaux de l’Assemblée nationale avec le départ de Jeanine Mabunda l’arrivée de Christophe Mboso. De même du départ de l’ancien Premier ministre, Ilunga Ilunkamba et la venue de Sama Lukonde.
Socrate Nsimba