Le vice-Premier ministre en charge du Budget, Adolphe Muzito, intensifie ses efforts pour répondre aux revendications sociales de plusieurs catégories socioprofessionnelles, afin de préserver la paix sociale, conformément à la vision du gouvernement portée par la Première ministre Judith Suminwa, dans le cadre du cinquième pilier du programme quinquennal du président Félix Tshisekedi.
Ce mardi, le patron du Budget a reçu les délégués de l’intersyndicale du ministère de la Formation professionnelle, venus présenter les difficultés liées à la prise en charge du personnel de leur secteur. Accompagné du vice-ministre Elysé Bokumwana, Adolphe Muzito a rassuré ses interlocuteurs sur l’attention accordée à leurs préoccupations et sur les premières pistes de solution.
Selon l’inspecteur Milindi Landry, porte-parole de l’intersyndicale, « le Vice-premier ministre du Budget n’a pas laissé le secteur de la Formation professionnelle sans solution, malgré la difficulté de la trésorerie ». Il a notamment confirmé l’existence d’une enveloppe allouée à la paie complémentaire dans le secteur. L’intersyndicale souhaite que cette enveloppe soit intégrée à l’état liquidatif normal.
Les représentants syndicaux ont salué « un travail est entrain d’être fait pour améliorer davantage la situation de paie » et ont exprimé leur reconnaissance envers l’implication du VPM Muzito.
Dans la même journée, le ministre du Budget a également échangé avec un collectif d’anciens députés provinciaux de la législature 2018-2023, venus plaider pour le paiement de leurs arriérés.
« Nous réclamons dix mois d’arriérés de salaire, les indemnités de sortie ainsi que les frais d’installation », a déclaré Joseph Magbaka, porte-parole du collectif. Ce dernier a rappelé que la question des frais d’installation est restée pendante depuis le début de la législature en 2019.
À l’issue des échanges, Adolphe Muzito a promis de suivre de près ce dossier, à la satisfaction des anciens élus.
Hugo Matadi