À l’issue de son entretien avec le président Félix Tshisekedi ce jeudi, Mossad Boulos, conseiller principal pour l’Afrique du président américain Donald Trump, a annoncé la volonté de l’administration américaine d’établir une relation plus approfondie avec la République démocratique du Congo.
« Je me réjouis de collaborer avec le Président Félix Tshisekedi et son équipe pour établir une relation plus profonde qui profite au peuple congolais et au peuple américain. Nous voulons également stimuler des investissements du secteur privé américain en RDC, notamment dans le secteur minier, afin de contribuer à la prospérité de nos deux pays », a-t-il déclaré.
Sur le plan sécuritaire, il a souligné l’importance d’une paix durable dans l’Est de la RDC, où les rebelles de l’AFC/M23 occupent encore certaines zones. Il a également réaffirmé le soutien des États-Unis à l’intégrité territoriale et à la souveraineté de la RDC.
Cette rencontre s’inscrit dans un contexte où Félix Tshisekedi s’est montré ouvert à une implication accrue des États-Unis et de l’Europe dans l’exploitation des ressources minières congolaises, un secteur actuellement dominé par la Chine, qui contrôle plus de 50 % de la production minière du pays.
Récemment, Ronny Jackson, membre républicain du Congrès américain, s’est rendu à Kinshasa et Kigali. À son retour, il a affirmé que l’Est de la RDC était devenu une « zone totalement non gouvernée », échappant au contrôle des autorités congolaises. Le gouvernement congolais a immédiatement réagi, qualifiant cette déclaration de position personnelle, et précisant qu’elle ne reflète pas celle de l’État américain.
Jevic Ebondo