Lors de son adresse devant les députés et sénateurs réunis en Congrès ce lundi, a annoncé la remise en service de plusieurs groupes de production d’électricité, dont le G25 DIN-A2, capable de produire 193 mégawatts.
« Cette puissance est plus grande que celle de toute la République centrafricaine. C’est une démonstration de l’ampleur de notre potentiel énergétique et des perspectives à l’avenir », a-t-il affirmé lundi devant les parlementaires.
Le président a précisé que « grâce au partenariat public-privé mis en place, 70 % de cette énergie est desservie au secteur privé, tandis que 30 %, soit 55 mégawatts, seront réorientés vers la desserte domestique. Cela permettra d’alimenter environ 300 000 foyers supplémentaires à Kinshasa ». Dans la continuité de cet effort, il a annoncé que « le G25 entrera en travaux pour une durée estimée à 24 mois, avec à la clé 192 MW supplémentaires qui seront injectés sur le réseau ».
Tshisekedi a également rappelé les progrès réalisés en matière d’accès à l’électricité.
« En 2019, seul 9 % de nos compatriotes avaient accès à l’énergie électrique. Aujourd’hui, en 2025, ce taux s’établit à 21,5 % », a-t-il souligné, avant d’ajouter que « la RDC dispose pour la première fois d’un cadre unique d’investissement et de réforme afin de porter l’accès à l’électricité à 62 % d’ici 2030. Cela nous permettra d’accélérer le développement de l’énergie propre et de mobiliser les financements publics et privés à grande échelle ».
Le président a également évoqué les ouvrages réalisés et en cours de réalisation.
« Au cours de l’année 2025, des dizaines d’ouvrages de l’ANSER ont été mis en service et le seront encore dans les prochains mois, apportant l’électricité à plus d’un million de Congolais supplémentaires. La centrale de Kakobola a franchi ses ultimes jalons, la plupart des obstacles techniques et financiers étant désormais levés », a-t-il affirmé.
Selon Félix Tshisekedi, ces avancées illustrent « la volonté de la RDC à consolider son secteur énergétique, essentiel pour le développement économique, l’industrialisation et l’amélioration du bien-être de nos populations ».
Yvette Ditshima






