Kamal Feghali a passé deux jours dans les locaux des services de sécurité congolais, ont rapporté des proches de cet expert en stratégies électorales.
Ce dernier a collaboré avec la CENI en 2011 et 2018 pour l’organisation des scrutins.
« Ils ont fouillé sa maison et ses bureaux pensant y trouver des pièces liées aux scrutins de 2018 avant de le relâcher », ont relaté les proches de Kamal Feghali dont les propos sont relayés par le tri-hebdomadaire AfricaNews.
Ce sujet libanais est proche de l’ancien président de la CENI Corneille Nangaa, au cœur de l’actualité depuis son interview accordée récemment à Jeune Afrique et dans lequel il a loué l’accord FCC-CACH pour « avoir sauvé le pays d’un bain de sang ».
Ces propos ont été interprétés comme un « aveu » de Nangaa, accusé par l’opposition d’avoir « fabriqué » les résultats des élections de 2018.
Ces résultats, décrits par l’ancien ministre français des Affaires étrangères comme un « compromis à l’africaine », ont ponctué la conférence de presse conjointe entre les présidents Tshisekedi et Macron le week-end dernier à Kinshasa.
Laurent Omba