La ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Marie-Thérèse Sombo, a proposé ce qu’elle considère comme une solution afin de résoudre les tensions observées dans plusieurs établissements de son secteur.
Lors du Conseil des ministres du vendredi 23 août, elle a souligné la nécessité d’effectuer un réaménagement technique des animateurs des comités de gestion et des autres organes des instituts supérieurs et des universités.
Cette mesure vise, selon elle, à assurer une gestion rationnelle des établissements et à préserver les intérêts éducatifs dans un système performant, inclusif et équitable.
A l’en croire, ces agitations sont nourries par différents facteurs, tels que les querelles internes liées à des accusations de mauvaise gestion, un climat malsain au sein des comités de gestion, l’instrumentalisation des étudiants et du personnel par des acteurs non identifiés, ainsi que des revendications syndicales provocatrices et des manifestations de protestation.
Marie-Thérèse Sombo explique que les conflits surgissent de l’utilisation des fonds provenant des frais académiques des parents, soulevant des désaccords au sein des comités de gestion.
Le dernier désaccord est observé à l’Université des sciences de l’information et de la communication (UNISIC) où les membres des corps académique, scientifique, administratif, technique et ouvrier de l’ex-IFASIC ont retiré leur confiance au comité de gestion dirigé par le professeur Kambayi Bwatshia.
Dominique Malala