Dans son oral ce mercredi à l’Assemblée générale des Nations-Unies, Félix Tshisekedi a réclamé, sans surprise, des sanctions ciblées contre le Rwanda pour son rôle dans la déstabilisation de la partie Est de la RDC.
Au même moment, le chef de l’Etat congolais a exigé le « retrait immédiat et inconditionnel » des troupes rwandaises dans le territoire congolais.
Tout en saluant le processus de paix de Luanda, il a fait savoir que cela « ne doit aucunement occulter l’urgence du retrait immédiat et inconditionnel des troupes rwandaises » qu’il présente comme une « action essentielle» et urgent.
Le processus de Luanda est aujourd’hui l’unique cadre de dialogue entre Kinshasa et Kigali.
Hier mardi, du haut de la même tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, le président angolais, Joao Lourenço, médiateur désigné par l’Union africaine dans la résolution de ce conflit, a parlé d’une proposition d’accord de paix soumis aux deux pays en conflit.
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