Le président sortant et candidat à sa réélection s’est adressé pour la première fois sur la bouillante question de Registre des appareils mobiles (RAM) sur la radio Top Congo lundi, quelques heures seulement avant la clôture de la campagne électorale.
Le numéro 20 à la présidentielle a reconnu que le RAM instauré au cours de son mandat sur les consommateurs a été erreur.
« J’avais dit que je ne veux pas de prélèvement sur les clients mais plutôt chez les opérateurs. Nous étions distraits jusqu’à ce que le Parlement s’est saisi de la situation. Du coup, nous sommes intervenus et nous avons arrêté cela », a reconnu Félix Tshisekedi.
Toutefois, il assure que RAM continue, mais que désormais le prélèvement s’effectue auprès des opérateurs.
Les fonds récoltés, dit-il, sont destinés à la construction et à la réhabilitation des universités.
Ce service était très critiqué depuis son lancement en 2020. Les utilisateurs se plaignaient notamment de son coût, entre 1 et 14 dollars voire plus, selon les générations de téléphone.
Officiellement, les recettes du RAM étaient réparties en raison de 5 % pour les télécoms, 65% pour l’Etat et les 30 % restants à un opérateur privé.
Fidèle Kitsa