Le ministre de la Communication etédias, Patrick Muyaya, a réuni, sous sa casquette de député national, un échantillon de ses électeurs au Carrefour des jeunes dans la commune de Kalamu à Kinshasa.
Objectif : leur rendre compte du mandat de député qu’ils lui ont confié.
Au crépuscule de la mandature, ce fut un véritable exercice de « redevabilité » pour cet élu de la Funa devant une centaine de Kinois.
A l’Assemblée nationale, Muyaya a initié, avec neuf autres députés nationaux, la proposition de loi modifiant et complétant la loi électorale, finalement adoptée septembre 2020.
Il a aussi, à travers son suppléant Éric Tshikuma, initié une proposition de Loi modifiant et complétant le Code du travail en vigueur en République démocratique du Congo. Cette modification concerne particulièrement l’article 130 alinéa 2 du Code du travail. Cette disposition fixe à deux tiers le salaire d’une femme pendant son congé de maternité.
Passé au gouvernement depuis avril 2021, Muyaya s’est félicité d’y avoir apporté le « changement de narratif », notamment à travers plusieurs concepts « novateurs », dont le plus phare reste « Bendele ekweya te », cette campagne initiée pour soutenir les militaires au front.
Patrick Muyaya s’est également félicité d’avoir redoré l’image de la télévision nationale ( RTNC ) en lui dotant des « matériels sophistiqués ».
Pour Muyaya, ses actions doivent rendre fiers ses électeurs de la Funa.
« Celui que vous avez choisi pour être votre porte- parole a été choisi pour porter la parole de toute la nation », a expliqué l’élu de la Funa.
Muyaya a reconnu cependant que ses nouvelles charges ont apporté un lot de défis alors qu’il a regretté d’être devenu la « cible des médias rwandais ».
Un groupe d’électeurs venus des communes de Makala, Bumbu, Ngiri-Ngiri et Selembao ont offert un chèque de 5 millions de francs congolais pour appuyer la campagne électorale de Muyaya, qui est à nouveau candidat à la députation nationale et provinciale à Kinshasa.
Yvette Ditshima
