Dans un court message publié ce dimanche sur le réseau social X (anciennement Twitter), le président a.i. de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Augustin Kabuya, a vivement dénoncé l’enlèvement d’un cadre de son parti dans la ville de Goma, actuellement sous occupation des rebelles de l’AFC/M23, soutenus par l’armée rwandaise. Il n’a pas hésité à désigner Corneille Nangaa et l’ancien président Joseph Kabila comme instigateurs présumés.
« Nous dénonçons avec la dernière énergie l’enlèvement de notre président fédéral de l’UDPS/Tshisekedi Nord-Kivu, Monsieur Siradji Nyalamba Kivurunga, dans sa résidence ce dimanche vers 04h00 du matin, par Corneille Nangaa et Joseph Kabila, avec le concours de l’armée étrangère d’occupation. Nous exigeons sa libération immédiate et sans condition », a-t-il déclaré.
Nous dénonçons avec la dernière énergie l'enlèvement de notre Président fédéral de l'UDPS/TSHISEKEDI Nord-Kivu, monsieur SIRADJI NYALAMBA KIVURUNGA, dans sa résidence, ce dimanche, vers 04h00' du matin, par Corneille Nangaa et Joseph KABILA avec le concours de l'armée étrangère…
— Augustin KABUYA (@AugustinKabuyaT) April 13, 2025
Kabuya a fustigé ce qu’il qualifie de « politique d’acharnement » contre les membres de son parti.
Il en appelle à la communauté internationale, l’invitant à prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir les droits et libertés des citoyens congolais dans les zones actuellement contrôlées par les rebelles de l’AFC/M23.
Joseph Kabila, dans une lettre adressée cette semaine au média Jeune Afrique, a déclaré être prêt à regagner la République démocratique du Congo par sa partie orientale une déclaration qui intervient alors que la rébellion de l’AFC/M23 continue d’occuper Goma et Bukavu, chefs-lieux des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Jevic Ebondo