L’ambassadeur de la France aux Nations unies, Nicolas de Rivière, était parmi les membres de la délégation du Conseil de sécurité qui étaient en mission il y a plus deux semaines à Kinshasa et à Goma.
Alors que Kinshasa attend de la France et du Conseil de sécurité, des sanctions contre le Rwanda identifié comme agresseur de la RDC sous couvert du M23, Nicolas de Rivière temporise.
« Les sanctions ne sont pas notre option préférée. Nous préférerions que les différents protagonistes s’entendent pour mettre un terme à la crise », a-t-il déclaré dans une interview à Jeune Afrique.
Au contraire, il semble soutenir l’idée d’un dialogue entre le gouvernement congolais et les rebelles.
« Il est absolument essentiel que l’on puisse enfin s’engager dans un processus politique qui englobe tous les protagonistes. C’est le message que l’on a souhaité faire passer lors de notre visite », a-t-il affirmé.
L’impasse politique est totale dans la recherche d’une sortie à cette crise née de la résurgence, fin 2021. Des engagements notamment de cessez-le-feu ou de retrait du M23 pris à Luanda ou en Nairobi ne sont toujours pas respectés. Ces derniers jours, des affrontements ont repris à Masisi entre les FARDC et le M23.
Socrate Nsimba