Au cours du Conseil des ministres tenu vendredi dernier, le chef de l’État, Félix Tshisekedi, a plaidé en faveur de la nécessité d’une communication institutionnelle cohérente, responsable et stratégique en cette période de crise sécuritaire.
Alors que des incohérences dans la communication institutionnelle sur la crise est déploré depuis l’offensive de l’armée rwandaise sur Goma, Tshisekedi a demandé aux membres du gouvernement de ne pas laisser place à « l’improvisation ni à la cacophonie lors de leur communication ».
Le 30 janvier, le Vice-premier ministre chargé de la Défense nationale, Guy Kabombo, s’est adressé, dans une vidéo, aux officiers de l’armée. Sauf qu’il est apparu plusieurs passages de ce discours ont été des plagiats. La responsable de la communication du ministre a même été suspendue pour cette faute. Après des manifestations qui ont dégénéré le 28 janvier, la vice-ministre de l’Intérieur a affirmé que les pilleurs étaient des infiltrés rwandais. Une version totalement différente de celle de son titulaire, Jacquemain Shabani.
Par ailleurs, le chef de l’État a instruit la Premier ministre de mettre en place une cellule de communication de crise qui regroupera les services de communication du gouvernement et de la présidence afin d’unifier et de coordonner la communication institutionnelle sur la situation sécuritaire dans la partie Est.
Jevic Ebondo