L’accord de principe signé le 25 avril à Washington entre la RDC et le Rwanda, sous la supervision de l’administration Trump, est interprété de diverses manières. Voici ce qu’il faut en retenir.
1. Tournant diplomatique
Après des décennies de pagaille et de troubles, ce 25 avril 2025, un accord de principe historique a été signé entre la RDC et le Rwanda sous la médiation des États-Unis. C’est une étape importante, marquant enfin le début d’une paix durable dans notre sous-région.
C’est un signal fort que les choses peuvent changer si chacun respecte la souveraineté de l’autre.
2. Intégrité territoriale et souveraineté
Que cela soit clair : cet accord n’est pas une porte ouverte à une cogestion des minerais entre la RDC et le Rwanda. Non !
Il affirme au contraire, noir sur blanc, le respect strict de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de chaque État.
Qui dit intégrité territoriale dit aussi intégrité du sol et du sous-sol.
Chaque partie s’engage à se concentrer uniquement sur ses propres ressources, sans lorgner sur celles du voisin, sans chercher à en profiter illégalement.
Et qui dit souveraineté dit surtout : fini la présence des RDF sur notre territoire sous n’importe quel prétexte.
Fini les soutiens clandestins aux milices rebelles qui sèment la terreur et la mort chez nous.
Cet accord est un rappel solennel que la RDC est un État souverain et que cela doit être respecté.
3. Les USA mettent du poids dans la sous-région
Le rôle des États-Unis est déterminant. Ils ne se sont pas contentés d’être témoins : ils s’impliquent directement.
À travers notamment le partenariat stratégique sur les minerais critiques (cobalt, cuivre, lithium), Washington a intérêt à ce que la paix règne durablement. Car sans paix, il n’y a pas d’investissement sérieux.
Et les Américains l’ont montré : souvenez-vous, à Walikale, quand leurs intérêts miniers avec Alphamin ont été menacés, il n’a pas fallu longtemps pour que les groupes armés battent en retraite.
Aujourd’hui encore, leur influence a pesé pour pousser à la signature de cet accord de principe, qui, s’il est respecté, va marquer un vrai changement.
4. Prochaine étape
Un accord formel sera signé dans les prochains jours entre la RDC, le Rwanda et sous la supervision des États-Unis.
L’administration américaine veillera personnellement à ce que chacun tienne parole.
C’est une nouvelle page qui va s’ouvrir pour les Grands Lacs, une page que nous espérons écrite avec du respect, de la justice et surtout beaucoup de paix pour nos populations qui ont tant souffert.
On ne s’étonne plus de voir, à chaque avancée, surgir les mêmes docteurs de la critique facile, habillés de suffisance et armés d’une prétendue science du détail. Ils dissèquent des termes qu’ils comprennent à peine, avec la ferveur de ceux qui, tapis dans l’ombre, espèrent conjurer par le verbe ce qu’ils n’ont jamais su construire par l’acte.
Qu’ils sachent que les documents officiels, loin des fantasmes et des procès d’intention, sont l’aboutissement de longues heures de réflexion, de confrontations d’experts, de lectures attentives et d’ajustements précis. Chaque mot, chaque engagement, chaque signature est pesé à la lumière des intérêts supérieurs de la nation.
Alors, que cherchez-vous exactement ? Qu’est-ce qui vous ronge ? Est-ce l’ascension de Félix Tshisekedi, l’image d’un Congo qui refuse enfin de sombrer dans le chaos que vous appeliez de vos vœux ? Est-ce la fin des illusions pour vos champions déchus, incapables de faire face à la rigueur du réel ?
La vérité est simple : vos rêves de désordre s’éteignent dans l’indifférence d’un peuple qui veut avancer. Votre haine est votre problème. La République, elle, ne vous attend pas.
Considérez cela comme un chapitre clos de vos songes amers. Le Congo, lui, s’écrit avec ceux qui, loin des cris inutiles, savent conjuguer ambition, lucidité et travail.»
Réflexion d’EbabSmart