A la veille de la cérémonie de signature d’un accord de paix entre la RDC et la Rwanda à Washington, le président Félix Tshisekedi a salué, dans une interview avec une journaliste accrédité à la Maison blanche, l’apport de l’administration Trump dans la recherche de la solution à la crise dans l’Est de la RDC. S’il est optimiste quant au retour de la paix en RDC d’ici mi-juillet le chef de l’État congolais n’a pas caché sa redevabilité envers Donald Trump.
En clair, Tshisekedi a reconnu l’implication « personnelle » du président des États-Unis d’Amérique. « Je dois quelque chose au président Trump », a lancé le président congolais. Revenu à la Maison blanche en début d’année après 4 ans de break, Trump s’est tout de suite engagé dans la résolution des conflits un peu partout dans le monde.
Une démarche que Kinshasa, bénéficiaire de l’activisme du successeur de Biden, a particulièrement appréciée, au point de le citer parmi les candidats potentiels au Prix Nobel de la paix.
« Si le président Trump, grâce à sa médiation, parvient à mettre fin à cette guerre, il méritera le Prix Nobel de la paix. Je serai même le premier à le nominer », a affirmé Tshisekedi.
Commentant le contenu de l’accord qui doit être signé vendredi entre les ministres congolais et rwandais des Affaires étrangères, Tshisekedi a assuré qu’il n’y avait rien de magique dans le texte, sans s’étaler davantage. « Cela [l’accord] consiste à stopper la guerre, obtenir le retrait inconditionnel des forces rwandaises qui agressent la RDC et trouver une solution à cette guerre qui est fondamentalement une guerre économique », s’est-il contenté d’affirmer.
Kinshasa espère qu’avec la médiation de Washington, l’objectif de la paix deviendra finalement une réalité. Fin avril, les deux parties avaient déjà signé, toujours sous médiation américaine, un accord des principes.
Djesany Sundi