L’Institut de recherche en droits humains (IRDH), une structure de la société civile, a condamné l’avalanche de discours appelant à la sécession d’une partie du territoire national, consécutive au débat sur la loi dite « de père et de mère».
« Les dirigeants et cadres des partis politiques ne devraient pas tenir de tels propos. Ils ont le devoir constitutionnel de concourir au renforcement de la conscience nationale et à l’éducation civique de leurs électeurs. L’argument contre l’opinion soutenant la loi Tshiani ne devrait pas être un appel à la sécession», a relevé cette organisation dans une déclaration ce lundi.
Allusion faite au meeting tenu le week-end par Christian Mwando, haut cadre d’Ensemble de Moïse Katumbi. Au cours de ce meeting, le haut représentant de Moïse Katumbi dans le Katanga a laissé entendre que les jeunes katangais prévoient d’utiliser le ciseau au Katanga si jamais la candidature à la présidentielle du leader d’Ensemble est invalidée à cause de la loi Tshiani.
«Ku Katanga, biyana beko apa, banesha kunita bamingi. Kama Moise ana candidat, Biyana mingi banesha kusema, Ku Katanga…, bata pika ciseau ». Entendez, Au Katanga les jeunes Katangais sont là, beaucoup m’ont appelé me disant que si Katumbi n’est pas candidat, ils ont déjà dit qu’ils utiliseront le ciseau au Katanga», avait-il transmis.
Selon cette organisation et plusieurs observateurs, ciseau est le code clé d’appel à la sécession utilisé par l’opinion sécessionniste katangaise.
Yvette Ditshima