La neuvième édition des Jeux de la francophonie s’est ouverte vendredi au stade des Martyrs de la Pentecôte, en présence de la population venue des quatre coins de Kinshasa.
Le président de la République démocratique du Congo, pays hôte de l’événement, Félix Tshisekedi n’a pas manqué de rappeler la crise sécuritaire dans l’Est du pays.
« Ces neuvièmes jeux sont aussi un symbole fort en ce qu’ils représentent la solidarité des francophones avec les Congolais victimes d’une agression injuste à l’Est de notre pays et du pillage massif de nos richesses naturelles par des groupes armés et terroristes de tout bord avec l’appui de certains pays voisins », a indiqué Félix Tshisekedi.
Pour sa part, l’administratrice de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Caroline St-Hilaire, est revenu sur le caractère d’unité dont symbolisent les jeux.
« Ces Jeux transcendent les frontières les cultures et les langues pour nous unir sous une même bannière : celle de la Francophonie, cette constellation éclatante de 88 États et gouvernements, tous liés, par la langue française et animés par des valeurs communes », a-t-elle déclaré.
Au total, 31 pays francophones sont représentés à cette neuvième édition des jeux de la Francophonie.
A la cérémonie d’ouverture, un seul chef d’État étranger était présent. Il s’agit du président togolais, Faure Gnassingbé.
Yvette Ditshima