Libéré le 21 février après deux ans et demi de prison, l’ancien homme fort du régime, passé dans l’opposition, dit ne pas être concerné par l’intention de Félix Tshisekedi à s’ouvrir à l’opposition pour un gouvernement d’union nationale.
« Je refuse de cautionner une instrumentalisation politique de la crise sécuritaire. Donc, je ne suis ni demandeur ni preneur », a déclaré Jean-Marc Kabund dans une interview accordée à Jeune Afrique.
S’il pense que « tout congolais épris de paix et de justice a le devoir de faire échec à l’agression dont la RDC est victime actuellement », celui qu’on surnomme Maître nageur nage à contre-courant du schéma proposé par Félix Tshisekedi.
Le 22 février dernier, le chef de l’Etat, qui avait réuni les membres de l’Union sacrée, avait fait part de son intention de mandater son conseiller spécial pour consulter d’autres acteurs politiques de l’opposition pour un éventuel gouvernement d’union nationale.
« Comment croire en une « union nationale » pilotée par un pouvoir qui emprisonne ceux qui le critiquent, viole les lois et méprise les institutions ? », interroge l’ancien président intérimaire de l’Udps.
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